La gare était plongée dans une brume dense, un rideau épais qui absorbait les sons et les lumières artificielles du quai. L’horloge suspendue au-dessus de un pont indiquait minuit, l’heure juste du début du train. Le passager se tenait assuré, suivant l’immense appareil d’acier mélancolique qui sifflait légèrement, prête à https://gunnerbnwci.aioblogs.com/86955294/les-ombrages-du-trouble